Des membres du Bureau de l’URPS MLB sont impliqués sur la thématique des médicaments notamment dans les réflexions nationales avec la Direction Générale de l’Organisation des Soins (DGOS) sur les antibiotiques et leur prescription. 

 

Ces réunions ont permis l’émergence du concept « une santé pour tous », qui fait le lien sur une responsabilité conjointe de la santé animale, humaine et agroalimentaire.

L’URPS MLB s’engage également dans les travaux régionaux relatifs à l’OMEDIT.

En 2017-2018, nous agissons pour la lutte contre l’antibiorésistance afin de valoriser les bonnes pratiques et mettre en place des actions susceptibles de contribuer à l’amélioration des soins.

L’URPS Médecins organise, avec l’URPS Pharmaciens, l’URPS Biologistes et Medqual, 8 soirées d’information et d’échange. L’objectif est de sensibiliser les professionnels de santé libéraux, pharmaciens et biologistes sur l’état des résistances aux antibiotiques.

 L’antiobiorésistance, un enjeu de santé publique mondial, national… et Breton ! 

Troisième pays européen sur-consommateur d’antibiotiques derrière la Roumanie et la Grèce, la France consomme en effet 30% d’antibiotiques de plus que la moyenne européenne, et presque trois fois plus que les Pays-Bas, la Suède ou la Norvège.

La consommation en excès et de façon inappropriée d’antibiotiques, conduit à augmenter la pression de sélection des bactéries, qui comme tout être vivant se modifie avec les contraintes de son environnement.

L’OMS dans son rapport récent alerte également sur le manque criant de nouvelles molécules issues des recherches privées ou publiques.

Tout ceci concourt à une augmentation du nombre de germes résistants, associée à l’absence d’armes efficaces pour les combattre. 700 000 décès dans le monde sont aujourd’hui attribués à ce phénomène, le chiffre de 10 millions est avancé pour 2050, soit plus de décès que par cancer ; on parle même d’ « ère post-antibiotique »  où  notre monde et  notre médecine seront  face aux mêmes risques qu’avant la découverte de la Pénicilline.

Sans antibiotiques efficaces, plus de transplantations d’organes, de greffes, de chimiothérapies anticancéreuses, de chirurgies prothétiques ou césariennes, et le retour de maladies ou complications jusque-là contrôlées.

90% des prescriptions d’antibiotiques le sont en ville (hors milieu hospitalier), et  70 % par les médecins généralistes ; les patients comme les bactéries voyagent et  traversent les frontières  et  les portes des établissements de santé.

Ville  et  Hôpital doivent œuvrer ensemble pour que patients d’aujourd’hui ou de demain puissent continuer à bénéficier de soins de qualité et de sécurité dignes d’une médecine moderne et  responsable.

 

 

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Tout savoir sur l’antibiorésistance

                

 

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